1. Ne négligez pas votre pitch deck
80 % des entrepreneurs avec lesquels nous discutons pensent que leur deck est au niveau et n’ont pas besoin de le retravailler avant de l’envoyer à des investisseurs. Pourtant, 95 % des decks que nous recevons ne le sont pas. Le pitch deck est votre sésame vers un premier appel avec un investisseur, que ce soit un VC, un BA ou un Family Office. Tous les investisseurs (et même les incubateurs/accélérateurs) jugeront la qualité de votre entreprise sur ces 10 à 15 slides. Si le design est mauvais ou si le copywriting n’est pas maîtrisé, vous faites une mauvaise première impression et réduisez drastiquement vos chances de succès. Vous n’êtes pas seul sur la ligne de départ, et si vous évitez les erreurs commises par 95 % des autres decks, vous avez un avantage considérable dans la course.
La création d'un bon deck est aussi l'occasion de raffiner la vision stratégique de votre boîte. Ce document sert à vendre votre boîte à des investisseurs qui ne la connaissent pas c'est donc l'occasion de la repenser pour la mettre en valeur.
Vous pouvez consulter tous nos conseils sur la réalisation du deck ici.
2. Maitrisez le pouvoir des intros
Le réseau est essentiel lorsque vous levez des fonds. Même si vous héritez d’un bon réseau, cela ne suffit pas : un réseau se construit. Comment ? Grâce aux introductions. Pour commencer, mobilisez tout votre réseau proche pour savoir qui est prêt à investir, mais surtout, à la fin de chaque appel, demandez-leur quels investisseurs qualifiés ils connaissent. Cet effet de levier vous permet de multiplier la taille de votre réseau. Si vous avez 50 personnes proches qui vous génèrent chacune 3 intros, vous disposez désormais d’un réseau de 150 personnes, et ainsi de suite, c'est exponentiel.
Ne vous contentez jamais d'un non, demandez des intros.
3. N'arrêtez jamais de parler aux investisseurs
L’erreur de nombreux entrepreneurs est de croire que "oui" veut dire "oui". Une lettre d’intention n’engage l’investisseur à rien, il est donc important de le savoir. Certains investisseurs donnent très rapidement des lettres d’intention pour "sécuriser" l’entrepreneur, le freiner dans ses démarches de levée et s'assurer une place dans la cap table. À ce stade, il peut être utile de demander au VC quel est son taux de conversion de ses 10 dernières term sheets en investissements.
Mais ni un "oui", ni une term sheet n’ont de valeur réelle, seul un virement en a. Vous ne devez donc pas arrêter de parler à d’autres investisseurs tant que le virement n’a pas été reçu.
Mais un oui ou une termsheet n’ont pas de valeur, seul un virement a de la valeur. Donc il ne faut pas s’arrêter de parler à d’autres investisseurs tant que ce virement n’a pas été reçu.
De plus, parler à d’autres investisseurs est la meilleure façon d’accélérer la prise de décision des investisseurs déjà “sécurisés”. C’est le pouvoir magique du momentum et de la FOMO (Fear of Missing Out). Pour mettre du rythme dans votre levée, on vous conseille donc de caler vos rendez-vous investisseurs les plus proches les un des autres .
Une fois la levée de fonds réalisé, les échanges avec les invests ne s’arrêtent pas. Jean de La Rochebrochard affirme que le reporting est au minimum mensuel. Vous devez être transparent avec votre board en leur partageant tous les KPI’s (key performance indicators) et OKR (Objective Key results) pertinents. Cette newsletter pourra ensuite potentiellement être envoyé à d’autres investisseurs pour un prochain tour.
4. Préparez vous maintenant
Les entrepreneurs sous-estiment systématiquement le temps que prend une levée de fonds. Si vous avez besoin d’argent dans 6 mois, il est crucial de commencer à lever dès maintenant. Vous devez mettre votre documentation à jour (pitch deck, business plan et data room) et vous devez anticiper un roadshow et un closing qui peuvent être plus longs que prévu.
Les investisseurs ont tout intérêt à temporiser dans leurs échanges, car cela leur permet de mieux vous connaître et de réduire les risques de leur investissement. Anticipez la levée : le processus prend entre 6 mois et un an.
5. Créez de la traction visible
Les investisseurs ont besoin de voir de la traction. Cela dit, la traction ne se traduit pas uniquement en chiffre d'affaires. Vous devez démontrer que le marché a besoin de votre solution. Vous avez plusieurs options : créer une landing page où vos prospects peuvent s’inscrire, constituer un pipeline de clients B2B avec lesquels vous avez des discussions, animer une communauté autour de votre solution, etc.
Le manque de traction commerciale pure peut parfois être une excuse de la part des investisseurs pour masquer un manque d'intérêt. BeReal s'est vendu pour 500 millions d'euros sans jamais générer un euro de chiffre d'affaires...
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